Il ne s’agit pas ici de faire une histoire, une liste des réseaux sociaux mais de proposer quelques recommandations qui seront aussi utiles en terme de parentalité, de sécurité numérique que personnelle, car aussi étrange que cela puisse paraître, les réseaux sociaux sont un endroit où l’on va raconter des choses qu’on ne raconterait pas à son voisin… à tout le monde… ou presque. Afin donc d’éviter les risques, il y a quelques règles simples (qui valent à peu près pour chacun d’entre eux
Sur Instagram ou Twitter, par exemple, lorsqu’on a son compte en public et que l’on poste régulièrement des stories indiquant où on se trouve, on multiplie le nombre d’informations publiques dont pourront se servir par la suite d’éventuels pirates. Idéalement, il faudrait adopter une approche aussi sobre que possible. Paul-Olivier GIBERT, président de l’AFCP (L'association française des correspondants à la protection des données personnelles)
Concrètement, la sobriété dans ce qu’on publie a plusieurs sens et est utile pour plusieurs choses. Tout d’abord, il est toujours utile de ne pas trop raconter sa vie, surtout quand on ne sait pas qui écoute. En effet, annoncer votre départ en vacances pour 3 semaines peut être aussi utile à un pirate qui se fera passer pour vous (social engineering) qu’un cambrioleur qui saura que vous ne serez pas là durant cettte période. En ligne comme parfois dans la vie, le moins on en dit, le mieux on se porte.
La sobriété dans ce que l’on écrit, cela vaux aussi pour ce que l’on relaye, ainsi il est recommandé de vérifier les informations qu’on peut trouver en ligne sur les réseaux sociaux, mais aussi cela veut dire ne vous basez pas sur le titre uniquement d’un article pour le commenter, twitter par exemple à mis en avant cette recommandation tant cela se produisait.
Sans parler des hashtags Je vous propose de découvrir cet article scientifique très intéressant et toujours pertinent sur cette question : La fabrique des rumeurs numériques. Comment la fausse information circule sur Twitter ? Camille Alloing, Nicolas Vanderbiest
Mais les problématiques ne sont pas limitées à celui ci. Et c’est l’occasion de découvrir ce podcast qui est dédié à ces questions
Les Enjeux des réseaux sociaux : podcast et réécoute sur France Culture
Il y a deux types de réglages sur les réseaux sociaux.
Vos paramètres de confidentialité, vous rendent plus ou moins facile à identifier sur les réseaux sociaux, que vous utilisiez par exemple un pseudonyme ou un avatar à la place d’une photo de vous, cela dépendant bien évidamment du réseau et des buts poursuivis sur celui-ci. On ne va pas masquer son vrai nom sur un réseau tel que Linkedin dont le but est d’être identifié, mais on peut l’être sur twitter, notamment si on intervient sur des sujets compliqués (debunkers par exemple).
Il y a surtout (et cela rejoint la notion de sobriété numérique) le choix de l’audience à laquelle vous allez transmettre un post (sur facebook par exemple), ce n’est en effet pas que le choix du sujet, le visuel ou le message auquel il faut faire attention mais à qui vous transmettez celui-ci. Choix possible sur facebook, impossible sur twitter.
On ne s’exprime pas de la même façon avec des proches qu’avec d’autres publics, ne pas oublier de faire de même en ligne.
Ce petit pdf qui liste les réglages sur différents réseaux sociaux est plutôt bien fait